Nom de l’auteur/autrice :Sabah

Dans quel état j’erre ?

Cet article est pour moi. Vous pouvez le lire bien-sûr, mais sachez que c’est pour moi un « appren-pti-sage » (voix du maître kung fu dans Karaté Kid ). On enseigne souvent aux autres ce qu’on a à apprendre ! Et là, pas de doute, besoin de perfectionnement. Go ! J’écris (inspiré par mon ami) sur les états d’Être. C’est quoi ce truc ? Ce sont les états que l’on ressent en soi comme la joie, la beauté, la douceur, l’harmonie, l’amour, la grâce… Chaque jour, je conditionne plus ou moins mon état d’être à ce que je vois dans la journée, j’entends, qui je rencontre, s’il fait beau ou pas, si je mange un bon repas. Comme nombreux d’entre nous, nous limitons nos états d’Être à ce que l’on vit. Or, il n’y a pas à dire, ce n’est pas lié ! Auriez-vous là, spontanément, un exemple d’une personne qui dans un environnement ou un contexte de vie très dur a vécu un état d’être brillant, source de paix ? J’y ai déjà réfléchi mais je vous pose la question… Oui, on va pas se mentir, Nelson Mandela ! Cet homme en terme de transformation positive, il est au top. Assise sur mon rocking-chair dans un état d’être proche de l’Ohio, j’ai pensé à lui. Mais pas que… Connaissez-vous Alice Herz Sommer ? Un rayon de soleil et de joie en plein cœur d’Auschwitz. Incroyable mais vrai ! Elle est née optimiste comme elle le dit elle-même. Cet état d’Être lui a permis de vivre deux ans en camp de concentration, à dormir dans le froid à même le sol. Elle y puisait la force et l’évidence « que tout est un cadeau ». Elle avait un sourire casi permanent sur son visage qui soutenait son fils de 5 ans, qui lui demandait : « Maman, pourquoi on ne mange pas ? ». Sa nourriture à elle, c’est la musique. Elle était pianiste renommée à Prague. Les nazis avaient besoin de ses talents pour leurs vidéos de propagande. Sa vie ne tenait qu’à un fil et elle a tenu le bon bout, celui de « Je suis par nature Optimiste et Reconnaissante ». Cette femme s’est éteinte à 108 ans, impressionnante de sagesse. Pour en savoir plus : http://www.en-paix-avec-ce-qui-est.fr/peut-on-etre-heureux-dans-des-situations-extremes/ Peut-on réellement douter de notre pouvoir ? J’ai découvert l’histoire d’Immaculée Illibagiza dans le film-documentaire « L’infinie puissance du cœur » de Baptist de Pape. J’en ai pleuré et j’ai même suffoqué durant le visionnage. Immaculée est Tutsi, elle a survécu au génocide rwandais en 1994. Elle a vécu 3 mois dans la terreur, cachée dans une salle de bain minuscule avec quelques femmes chez un pasteur-protecteur Hutu, qui lui aussi jouait sa vie pour les sauver. Elle a entendu, vu sa famille être massacrée. Et dans l’horreur la plus totale, le choix cornélien : vengeance ou pardon ? Elle a prié pour savoir alors que tout son corps réclamait vengeance et brûlait de haine. Dans cette épreuve du chaos, elle a finalement perçue la voie du pardon, de l’amour qui pardonne. Et plus rien ne pouvait changer cette clarté d’esprit et cette paix qui s’est installée en elle. Immaculée a rencontré un des meurtriers de ses parents, et elle l’a regardé dans les yeux en lui disant qu’elle le pardonnait. Il n’a pas pu accepter sa compassion. Nombreux Tutsis et autres survivants l’ont prise pour folle et bannie. Aujourd’hui elle est écrivaine et conférencière pour la paix, la foi et le pardon. Immaculée est une miraculée (comme l’indique le titre de son livre). Et si c’était possible dans notre quotidien ? Pouvons-nous au-delà de notre environnement extérieur vivre un état de paix, de sérénité, de joie, de liberté, de gaieté, de légèreté, de grâce même ? Pouvons-nous générer ces États comme une centrale produirait de l’énergie ? Sommes-nous suffisamment puissant pour Être et nous sentir alignés quelles que soient les circonstances ? Je suis convaincue que oui. Non pas par principe, mais par expérience. Voici 3 personnes qui m’ont amenées sur ce chemin, et comme je vous l’ai dit plus haut, je suis en apprentissage : Dominique Lussan, Katie Byron et Laurent L. Levy. Chacune et chacun dans son style ! Dominique Lussan est celle qui explique le mieux les états d’Être et notre faculté à les générer. J’en ai fait l’expérience en atelier et aussi en séminaire. C’est pas du blabla. Ça se vit cellulairement, au-delà de tout contexte. Pour elle (accrochez-vous dans la formulation mais le sens et l’essence est là) : « L’expérimentation consciente des Etats Modifiés de Conscience et leur intégration dans la vie quotidienne favorisent l’infinie Présence de l’Être dans toutes nos dimensions, l’émergence d’une autre vision du monde, créatrice de valeur globale, régénérant ainsi l’écosystème individuel et celui de la planète » Katie Byron elle, nous invite à partir du contexte, d’une situation concrète qui nous dérange, d’observer nos pensées stressantes, nos émotions de frustration, colère, abattement ou autre et de juger la personne qui nous parait en être la cause. Elle a créée une feuille d’investigation des pensées qui est une méditation consciente et active de ce qui nous emmer… Avec ce processus, je n’y vais pas par quatre chemins. Je ne peux plus me mentir ! Au-delà du simple « effet miroir », je sens les réponses qui émergent en moi et là…même si le contexte n’a pas bougé, moi, je suis transformée. Je suis en lien avec ce qui est, la réalité est finalement bien plus « juste » que toutes mes histoires sur elle 😉 Elle vient une fois par an à Paris en conférence (prochaine date : 30 juin 2018). Je vous conseille chaudement de vous plonger dans son univers : http://thework-france.com. Amateurs de prises de conscience, cette femme est votre alliée. Laurent Lévy est un éveilleur. Je l’ai découvert dans le documentaire « la puissance de l’intention » (cliquez pour voir). J’ai eu l’occasion d’aller en séminaire à Paris et à Nantes pour suivre ses enseignements. Idem. J’ai pu grâce à ses partages revenir aux États d’Être et expérimenter que j’en suis

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Et si c’était censé de vivre sans ces habitudes ? (Part 1/3)

Fin août dernier, au lieu de cramer au soleil, j’ai flâné sur la toile et là, la révélation ! J’ai mis un mot sur une démarche qui me touche et m’anime depuis un moment sans la nommer : le minimalisme. Vazizdass ??! Avec mes mots, ça donne « LESS IS aMORE » ou comment avoir et faire moins pour moins se faire avoir (hé hé) et surtout se sentir mieux. Le moins est un grand bienfaiteur ! J’ai vu des vidéos sur ce thème et j’ai vraiment été passionnée, emballée (par le « zéro déchets ») et admirative. Il m’a fallu quelques semaines pour me rendre compte que j’avais emprunté ces dernières années un chemin plus censé en vivant sans ces habitudes qui ne tournent pas rond quand on y songe. Je vous partage en fanfare et trompettes ma drôle de minima-liste. Tadaaaa ! Depuis 2005-2006: JE VIS SANS TV !!! 1er acte citoyen envers moi-même et mon cher Etat (d’âme et d’être) Depuis avril 2008 : JE VIS SANS MANGER NI VIANDE NI POISSON. 2ème acte citoyen pour moi et aussi pour le collectif (les Hommes, les animaux et la planète). Je renonce à l’exploitation animale qui nie notre humanité à toutes les étapes, de l’élevage à l’abattage (même bio). Avec ce choix, j’agis sur l’écologie, l’économie (consom’actrice), sur mon entourage qui me voit être une happyveggie (j’adore manger et partager). J’agis pour et non plus contre ! Oui, j’ai participé à des actions militantes et j’ai vu que ma place était ailleurs, autrement (je suis en train de créer une association pour  la promotion du végétarisme heureux…) Aujourd’hui, je soutiens financièrement des associations qui agissent concrètement pour le mieux-être des animaux. Bref, que du bonheur sans horreur. SANS ŒUFS DE POULES ÉLEVÉES EN BATTERIE : même s’il parait que sur le plan nutritionnel ça ne change pas grand chose, moi les poules en cage ça me fend le cœur. Elles vivent, pondent et meurent sur une surface pas plus grande qu’une feuille A4 ! Elles ne voient pas le jour. Je suis plus sereine de savoir qu’elles vivent en élevage bio (les agriculteurs veillent au grain et elles sont dehors). C’est un moindre mal je dirais ! Même si le mieux serait de manger exclusivement les œufs des poulettes de mes ami-e-s, qui les traitent avec amour. Depuis 2013 : JE VIS… SANS MAQUILLAGE TOUS LES JOURS. Depuis mes 16-17 ans, impossible de sortir sans un trait de eye liner sur les paupière, du fond de teint, blush et autres mascarades. Il m’a fallu rencontrer un homme qui me préférait le matin au réveil sans fard ni paillettes, pour que je réalise. C’est fou le masque-illage ! SANS LISSAGE DE CHEVEUX. idem. Depuis l’adolescence, je lissais et bridais mon cheveu pour ressembler à ses figures de mode à la mèche sublime, aux cheveux de soie(-disant c’est l’après shampoing qui assure)… J’ai tout essayé, de la méthode 100% bledarde aux pinces à lisser en passant par le masque-démêlant-lissant-fluidifiant-assouplissant. Pour comprendre la galère, avec des cheveux de maghrébine, je laisse la parole à la talentueuse Nawel Madani. Il y a d’autres « SANS »plus personnels que j’ai décidé d’appliquer dans ma vie. Les vieilles habitudes et les conventions ont parfois la dent dure, mais il est important de choisir, de se choisir. Je peux ajouter : Depuis 2010, SANS PHOBIES DE L’EAU ET DE L’OBSCURITÉ (merci la méthode TIPI ), depuis 2015, SANS HORAIRES DE BUREAU et en 2016, un DIVORCE SANS RANCUNE que j’ai célébré avec mon ex-conjoint en présence de nos amis communs. Champagne ! Ces 3 derniers que je viens de citer n’intègrent pas à proprement parlé une démarche minimaliste, cependant, ils illustrent bien avec l’ensemble le fait que je vise dans ma vie une écologie personnelle qui enrichit ma liberté. Je perçois fondamentalement combien ça m’enrichit de moins consommer, de mieux me consulter, de moins m’abrutir, de mieux sentir, de moins subir, de mieux choisir. Dans chacune des décisions prises depuis 2006, il y a l’esquisse, l’ébauche et parfois un peu plus, d’un cercle vertueux pour moi, mon entourage, les humains, les animaux… et la Terre. Enfin, j’espère. Prochaine étape SANS CHEMISE, SANS PANTALON ?! Dans le prochain article à ce sujet, je vous parlerai de ceux qui m’inspirent, de mon livre de chevet minimaliste, de mon choix de trier, de limiter les déchets (donc mes achats)…Bref, de mon engagement minim-el hihiste.

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En terrain connu ou en terre inconnue ?

Voici un article que j’aurai pu appeler GRATITUDE. Ma sœur est une femme d’envergure. Elle habite un village qui ne paie pas de mine, un job qui ne paie pas de mine, un quotidien qui ne paie pas de mine…et pourtant, c’est une mine d’or cette femme. Aucune chaine de télé n’a braqué ses caméras sur elle et pourtant… Je suis pleine de gratitude pour elle ce matin. Elle est une source incroyable de conscience, de connaissance, de bienveillance et d’amour. Ma sœur a sorti sa carte « exploit » dernièrement. Elle a quarante ans et elle a invité mon père à prendre un café pour parler d’elle, de son adolescence et de ce qui l’a fait partir de chez nos parents en claquant la porte, il y a plus de 20 ans. Mon père a pleuré. Ma sœur a pleuré. Et mon père a pu retrouver les souvenirs de sa propre histoire, ces moments où lui-même a plus d’une fois claqué la porte de chez sa mère… Ils se sont entendus mon père et ma soeur, leurs histoires ont fait pot commun, et leurs mémoires se sont regardées en face. Plus de biais comme pour ignorer l’évidence ! Non, en face. Elle a brisé un cercle, elle a brisé un silence. Et leurs émotions ont dansés ensemble. Et c’est beau. Et j’aime ma sœur. Cette femme d’envergure qui ne paie pas de mine. C’est une héroïne du quotidien, elle vient de changer le cours amnésique et anesthésié du chemin de mon père. Elle vient, par ce temps pris à parler d’elle, de créer une re-co-naissance ! Elle l’a replacé en tant que père en lui parlant de ce qu’elle a vécu sans reproches ni justifications. Juste pour lui dire que « ça » a existé, qu’il y avait des raisons entre eux et que 20 ans après, il était possible de les nommer. Mon père a écouté. Ma mère a demandé à en savoir plus à son retour. Et ma soeur a aussi partagé son bout d’histoire avec elle. Et ma mère a plongé, nagé, noyée dans son passé animé, agité, bousculé de tensions et d’émotions. Ma mère a fondu dans sa propre histoire. Quand elle revisite son passé, plus aucun temps n’existe. Elle revit tout avec une intensité folle. Ma mère est sensible, en doutions-nous ?! Elle porte avec sa maladie (mal à dit) les stigmates de toutes ses souffrances à fleur de mots. Comment pouvons-nous l’aider ? Ma soeur et moi nous y pensons et mon coeur n’y réfléchit plus, il sait, il sent…et il me dit « Sème, continue à semer ta graine d’éclaireuse Sabah et ta mère saura sentir la fleur et peut-être en récolter les graines ». Mes parents n’ont jamais fait de psychothérapie mais en 2 ans voire un peu plus, ma mère, soutenue par notre amour, a vu une masseuse-énergéticienne, une naturopathe, un kinésiologue, a arrêté le lait et le sucre ajouté, cuisine à l’eau et reçoit nos messages « de conscience de soi » sans broncher. Mon père lui, accepte nos rencontres et rendez-vous « en terre inconnue ». En effet, il est sorti de sa zone de confort en acceptant de partir une semaine avec moi en février dernier, rien que tous les deux, sur une île magnifique. Et nous en sommes revenus éblouis de vie et d’amour. Que vous dire ?! Je suis époustouflée par ma famille. Alors qu’ils ont des traditions, des croyances et des règles très fortes, nous avançons ensemble. Nous ne désirons plus les changer ma sœur et moi et c’est à ce moment là, qu’on observe la transformation. Et que notre amour nous transforme. Je ne pourrai pas vous expliquer par A+B le processus, ni vous dire qui de l’œuf ou de la poule est le premier…je vous raconte juste un constat. Un constat de femme, consciente, ouverte, aimant la vie (oui, comme un aimant) et qui attire ce qu’elle désire dans la Foi du coeur. Oui, il y a quelque chose de religieux dans le changement et les transformations positives. AYEZ CONFIANCE, QUOI QU’IL ARRIVE. RIEN NE SE PERD, TOUT SE CRÉE, TOUT SE TRANSFORME (citation de Lavoisier revisitée par mes soins. haha ! )          

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dépression

Puisse ce texte inspiré, éclairer certains sur leur chemin : Ne demande pas à quelqu’un qui tombe en dépression, ce qu’il aimerait faire. À cet instant son corps et son mental lui autorisent à peine de réfléchir. Ne demande pas à quelqu’un qui se sent déprimé, en dépression, qu’est-ce qu’il aime, ce qu’il préfère voire même de choisir. Il doute de tout et surtout de lui. Ne demande pas à quelqu’un en dépression de regarder le positif. Il broie du noir et tout braille en lui à en devenir aveugle et sourd. Ne demande pas à quelqu’un en phase de dépression, de faire du sport, de manger plus sainement, de se réveiller plus tôt. Il sait. Il sait et ça le culpabilise de ne pas pouvoir lever le petit doigt. Ne donne pas de conseils et surtout n’essaie pas de sauver cette personne que tu aimes et qui déprime. Laisse-la trouver ses solutions juste en te parlant. Une personne en dépression est un singe. Un singe rusé et agile comme ses congénères, mais qui là, à ce moment de vie, est tombé de son arbre dans l’océan et transformé en poisson. Il lui faut du temps et pas mal d’expériences « casse-gueules » pour qu’il réalise qu’il ne respire plus comme avant, qu’il ne saute plus et que la communication a changé avec son entourage. Ne demande pas à un poisson de grimper à un arbre. Apprends lui à nager dans l’eau. Regarde cette personne que tu aimes et dis lui qu’on ne se noie jamais quand on devient un poisson. Regarde cette personne que tu aimes et prends-la dans tes bras si elle peut ouvrir ses nageoires. Regarde cette personne que tu aimes et reste en silence, si tu peux. Propose-lui peut-être le coton d’un lit douillet, la douceur d’un chocolat, tes doigts délicats en massage sur la tête. Ne lui propose rien s’il te plait qui la sorte d’elle même. La force d’attraction du « non-faire » de la dépression est telle qu’avoir une force opposée est rageant, décourageant, oppressant de tensions. Regarde cette personne que tu aimes et offre-lui l’espace de pleurer. Pour toi, sa dépression manque d’oxygène. Quand tu la vois, c’est ta respiration à toi qui se bloque. Elle le voit et elle le sent. Elle est encore plus sensible qu’avant, même si elle semble totalement déconnectée. Comme elle doit apprendre à respirer sous l’eau, c’est difficile pour elle. Alors, elle s’observe. Elle teste. Elle se débat pour la vie en elle ! Elle a des projets, elle a des idées…peut-être même trop. Ne doutes jamais de ça. Ne l’aide plus s’il te plaît à respirer comme un singe. Regarde ses gestes, ses non-dits, et c’est à toi de sentir pour deux, d’être convaincu qu’il y a toujours une lumière dans le noir. Et qu’elle la verra. Qu’importe le temps que ça prendra. Aime-la et regarde-la se transformer. Elle t’apprend toi aussi à nager. Sabah El hihi

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Ce qui nous renseigne, nous enseigne

Je prend les mots à bras le cœur, le cou et les pieds ! Et oui, c’est au pied de la lettre qu’on lit le mieux l’Être (et le Savoir / voir-Ça ) Connaissez-vous le langage des oiseaux ? Wikipedia nous dit : langue qui consiste à donner un sens autre à des mots ou à une phrase, soit par un jeu de sonorités, soit par des jeux de mots (verlan, anagrammes, fragments de mots…), soit enfin par le recours à la symbolique des lettres. Autrement dit, la langue des oiseaux est une langue tenant de la cryptographie. Sans le savoir depuis des années, j’utilise ce langage par jeu amoureux des mots, sonorités, lettres et symboliques. Voici aujourd’hui au regard de mon parcours de kinésiologue et d’accompagnatrice en développement personnel, quelques révélations ! Ces recherches s’adressent aux praticiens du bien-être et accompagnants en relation d’aide ou toute personne désireuse de mieux s’entendre 😉 Prenons le mot Deuil par exemple. On entend qu’il parle de vue, de vision (deuil / d’œil) Maintenant regardez attentivement, si on déplace le « i » : DIEU-L (dieu hèle / dieu-ailes ) héler, vb : appeler quelqu’un qui est loin. ailes pour s’envoler Deuil, ce mot parle à la fois de vision (d’yeux), de son, d’écoute, d’appel (héler), d’envol, d’air (ailes) et aussi de foi (Dieu). Questions pour aider à mieux vous entendre : En deuil, que refusez-vous d’entendre ? Quels messages recevez-vous auxquels vous faites la sourde oreille ? Serait-il temps d’avoir une nouvelle vision de la vie et de la mort ? Quelle place donnez-vous à la spiritualité ou à la religion en cette phase de deuil ?  Et si vous aviez des ailes, où iriez-vous ? Prenons un autre exemple : le mot douleur Observons les lettres. Retirons les voyelles (celles qu’on voit/vois-elles) à DOULEUR. Il nous reste le D/ le L/ le R. Décryptons : – D : dès, prep. « indique le point de départ duquel une action commence » ; dés, nm: « petit cube marqué d’un nombre différent utilisé dans les jeux de hasard » expressions : coup de dés, les dés sont jetés… Quel est le point de départ de votre douleur, au sens propre comme au figuré (émotion, évènement, croyance) ? Y a-t-il une action que vous regrettez d’avoir fait ou de n’avoir pas fait ? Avez-vous donné ou reçu un coup au sens propre ou symboliquement ? Quelle place laissez-vous au hasard et au jeu (enfant intérieur) dans votre vie ? – L : elle, « pronom personnel féminin singulier » ; ailes pour voler. Expressions : à tire d’ailes, battre de l’aile, du plomb dans l’aile… La lettre « L » est au centre du mot douLeur. Elle est au cœur, au centre, comme la clé de voûte du décryptage. Êtes-vous coupé-e ou en connexion avec votre part féminine, plus sensible et singulière ? Cette douleur est-elle en lien avec une femme et est-ce d’ordre personnel ? Votre douleur attire votre attention: refoulez-vous le désir d’attirer l’attention sur vous ? De vous singulariser, d’être unique et particulier-ère ? Que croyez-vous qu’on vous ait volé dans cette situation ? – R : air, nm. Expressions : prendre l’air, être libre comme l’air, à l’air (par opposition à enfermé, recouvert), vivre au grand air… ère : espace-temps, époque, âge, période ; (j’) erre du verbe errer : aller de ça et là, sans direction précise, être égaré… Le « R » vient à la fin, comme une proposition de solution. C’est la finale. Le « D » débute la compréhension du mot, le « L » donne la clé centrale de compréhension et le « R » finalise pour donner une solution. Pourriez-vous prendre l’air sans vous prendre la tête ? Vous sentez-vous libre ou enfermé dans cette situation ? Imaginez des ailes et de l’air…en quoi cela peut vous aider ? Quelle erreur vous fait errer et dans quelle nouvelle ère devriez-vous entrer ? Les voyelles restantes sont « OU » et « EU » que vous pouvez transformer en « où » et « eux« . D’où vient ma douleur ? Où et quand est-ce que je me suis refusé-e d’ailer/d’aller dans ma vie ? Qui sont ceux qui m’en empêchent ? Ai-je vraiment besoin de focaliser sur eux ? Qui serais-je sans cette douleur ? douLeur Avez-vous observé qu’à une lettre près, vous pouvez accéder à la douCeur ? Si d’aventure vous êtes en deuil ou avez une douleur, ces questions peuvent peut-être vous aider. Je serais curieuse d’avoir vos retours en commentaires ! Je remercie chacun de ces mots et chacune de ces lettres qui m’honorent de leur présence. Rien n’est anodin. Tout est exquis car tout existe. Les bonnes questions (quest-soin / quête de soin et de soi ) ouvrent la porte aux meilleures réponses.      

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Mot à m’eau !

Il n’y a rien de plus unique pour moi que les mots qui sortent de notre bouche. Rien n’est anodin, tout est particulier. Spécifique. Singulier. Surtout dans l’intimité d’une consultation. Et j’aime ça. Les mots qui viennent sur les maux racontent une histoire, une expérience. J’ai eu récemment une cliente qui a la phobie de l’eau. Elle a plus de 50 ans et elle adorerait nager, que ses pieds quittent le sol carrelé du petit bassin en piscine. Pourquoi ? Comment ? Qui ? Au lieu de nous évertuer à deviner, nous avons fait la séance de kinésiologie qui nous a guidée par test musculaire vers une émotion bloquée vis-a-vis de son père. Et puis là, cette femme, dans son âge mature, retombe en enfance. Le ton de sa voix change, ses épaules et le haut de son corps se resserrent… Que s’est-il-passé ? « Petite, mes parents ne m’encourageaient pas. J’avais pas trop le droit de faire du bruit, de bouger enfant. Fallait que je me fasse discrète ». J’entends en mon fort intérieur des mots, les liens se font et je lui demande : « Vous ne deviez pas faire de vague à cette époque, je me trompe ? » Et là, les larmes affluent à ses yeux, en un instant. « Tu ne dois pas faire de vague » lui disait sa mère. Cette injonction a été si vraie pour elle, enfant, que son corps l’a enregistré au sens propre. Comment nager si on n’a pas le droit de faire de vague ? L’émotion retenue est montée à la surface. Et nous avons accueilli ensemble, en toute sécurité, le processus. Je l’ai invitée à contacter cette petite fille qu’elle était et de devenir un bon parent pour elle-même. « Que diriez-vous à cette fillette dans le petit bassin, si vous étiez sa mère ? » lui dis-je. Sans équivoque, sans aucun doute, elle s’est investie dans la scène, encourageante, bienveillante, aimante. Et j’entends ma cliente dire à sa petite fille intérieure : « Aie confiance en toi, tu peux y arriver. Eclabousse, joue, éclabousse ! » Je suis honorée d’entendre et de voir. Les mots qui font « tilt » en séance, sont comme des pierres précieuses. J’ai vraiment à cœur d’en prendre soin pour les offrir à la personne sous forme de questions pertinentes. A chacun et chacune de faire son chemin avec sa réponse intérieure. Le corps sait (corset), il suffit de l’ouvrir.

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Démon intérieur ? Idéesrétro satanas !

Voici deux textes en miroir : le premier, extrait d’un journal intime que je tenais à l’âge de 20 ans et le second, une lettre que je me suis écrite quelques mois après. A cette époque, je désirais ardemment avoir un job en agence, faire « vivre » la créative publicitaire en moi. J’avais fini mes études et ne voulais pas repasser par la case stage pour réussir le café et mes slogans. J’avais donc d’un côté, mon désir sur fond d’écran mental et ma « triste » réalité de l’autre : sans emploi, chez mes parents, aucun book (dossier) de publicités finalisées, tous mes amis à la fac ou en poursuite d’études de pub, des carnets entiers d’idées pas réalisées… Le 1er texte a été écrit sous la dictée sans filtre de mon démon intérieur saboteur, autoritaire, dévalorisant, en plein travail de sape pour me r-éveiller à moi-même. La violence de mes pensées m’ont poussées à aller prendre l’air : c’est au Maroc, seule, un mois de mai que j’ai fait un chemin vers moi-m’aime (c’est le cas de le dire). A mon retour et à ma demande, mon mentor en publicité m’a coaché pour mon book. En 3 semaines, j’avais un CDD en agence, et quelques mois après, un CDI à Nantes (grâce à une rencontre au Maroc). Comme quoi ! Les voies de l’Univers sont impénétrables. Surtout, ne tombez pas dans le piège de votre sapeur de moral. C’est un éveilleur. Il est la voix du « contre » afin d’aller en soi, chercher le pour et le pure. Il fait peur, certes, il est insidieux et mauvais mais il nous impose ainsi de trouver le Sens et l’Essentiel. Le démon démonte et son poison nous fait monter à la surface de nous-même. Mon démon de l’époque, je l’ai quelque peu calmé. Évidemment, il s’immisce encore dans mon esprit de temps à autre mais, bien outillée je le repousse avec le Trav’ail (de Katie Byron), les mouvements croix-sés (du Brain Gym) et quelques je-vous-salutationausoleil-Marie. Alors, démon, mon coeur bien en place… je t’écoute !   Mars 2003 « Il y a des choses à faire dans la vie, comme ne pas s’endormir sur ses lauriers. Il faut avoir le courage des oiseaux qui volent, dans le vent glacé. Sabah, tu as de la chance d’avoir 10 doigts, une tête, 2 jambes… C’est déjà bien. Alors, crée. Écris-toi ton nouveau décret: IL FAUT QUE TU CRÉES. Brille de tes pouvoirs ma fille, ouvre les yeux ! Mais avant tout, il faut comprendre des choses. Les choses de soi. L’intérieur. Se dévoiler, ne rien cacher. Il faut comprendre tes gestes. le Pourquoi. Pourquoi tu n’as pas la force de sortir seule ou d’aller au musée même si tu en as envie. Pourquoi trouves-tu plus facile de regarder la télé que de te bouger ? Pourquoi pleures-tu facilement ? Pourquoi ton petit cœur se resserre comme dans un étau et le seul moyen de lui envoyer de l’oxygène, c’est de pleurer ? Pourquoi ?! Quelle est cette rage qui t’empêche de respirer ? Que te faut-il ? N’as-tu pas tous les moyens en main pour être ce que tu veux ou plutôt devrais-je dire ce que tu prétends vouloir être ? La prétention te va comme un gant, chérie. Tu te joues la comédie. Tu fais souvent genre. Genre tu cherches un travail, genre l’ordinateur est vital, mais ton book n’a pas avancé ma belle. T’es toujours au même point depuis des mois. En plus comme tu es fatiguée, tu vas toujours te trouver une « raison valable » pour ne rien faire. Tu fuis, tout bonnement ! Tu prends la tangente et tu maquilles la vérité comme tu sais si bien le faire. Tu me fais gerber, vraiment. Tu attends que la vie t’emporte. Tu fais la morte. Les choses te frôlent. Tu ne fais rien à fond. Tu attends que quelqu’un te sorte de l’eau mais tu ne veux pas attraper la bouée. Tu prétendras même qu’elle est trop loin, que tu ne peux pas la prendre. C’est physique et mental. TU AS PEUR ! Oui, c’est ça. Tu fais croire aux autres, comme d’habitude, que tout va bien mais tu as peur. Tu as peur de la réalité. Tu as peur de réussir autant que d’échouer. Tu n’es pas assez forte. Tu fais croire aux autres que tu es exigeante avec toi-même, tu fais croire aux autres que tu les aimes, tu fais croire aux autres que tu travailles. Tu es superficielle. Aujourd’hui, tu ne sais même pas qui tu es, ce que tu veux, où tu vas. Au jour près, tu ne sais rien. C’est désolant. Tu végètes. Ton père a raison ! T’aurais dû faire l’armée pour avoir un boulot. Ah, c’est facile de le critiquer ton père. De critiquer ton petit-ami…mais toi, tu n’es qu’une merde. Toi, tu te laisses porter. Ta « beu » à toi c’est la paresse. Elle t’apaise le coeur et l’esprit. Elle t’empêche de réfléchir concrètement. Grâce à elle tu t’inventes des chimères et tu te crois meilleure. Une drogue ! Ta paresse est une drogue qui te voile les yeux. Tu m’énerves. Tu t’inventes des excuses pour repousser ta peur à plus tard. Tu crois que tu as du talent ? Prouve-le alors ! Fais des choses. Au moins si tu fais des croûtes, des textes de brêles, t’auras fait quelque chose. Faut que tu changes. Faut que tu dévores cette vie. Elle est là, croque ! Elle attend que tu agisses. C’est pas un geste, non. C’est AGIR. Action, Activité… Si tu ne décides pas de prendre ta vie en main et pour de vrai, c’est foutu. Sérieux. Fais toi un planning. Ecris surtout, parce que t’oublies vite. C’est comme tes rêves: de pures histoires à noircir du papier, des histoires entre toi et tes neurones. Ah, elle est belle ta vie ! Il faut que tu changes ou sinon tu resteras toujours le fantôme de toi-même. Tu l’effleures la vie, là. Tu passes à côtés. T’en

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Comment remettre les pendules de la Vie à l’heure ?

Nous sommes début juillet. Je sors la tête d’un bain, d’un bain transformateur. Cela a été un voyage dans l’inconscient en conscience. J’ai passé 4 jours entiers avec moi-même. Je me suis octroyée ce temps seule, dans ma chambre, allongée sur mon lit avec mes pensées et quelques livres. Au sortir de cette expérience je me sens là, triomphante. Durant ces 4 jours, je n’étais pas en attente de coups de fil ou en désir de distractions. Je sortais prendre l’air rapidement avec la conviction qu’à mon retour, je me plongerai dans mon lit et mes livres. Je n’ai eu aucune maladie ni souci physique m’imposant le repos complet. J’ai « juste » écouté un cri du coeur, lancinant depuis des semaines, qui me suppliait de dormir sans contrainte et rêver, rêvasser, penser, lire. Je n’ai rien fait des choses inscrites sur ma TO DO LIST. Pas une seule. Même la lessive non faite me laissait nue. Que de plaisir ! J’ai goûté à une telle liberté, trouvant beaucoup de richesse dans ce cadeau inédit à moi-même. De nombreux souvenirs sont revenus, des images, des noms… je me suis laissée traverser par des centaines d’informations, mon corps a été parcouru de nombreuses sensations. J’ai eu le goût des larmes parfois et quelques sourires aussi. La fenêtre ouverte, la chaleur pénétrante, la brise qui me rafraîchissait et titillait ma peau, la pluie battante sur le feuillage dans le jardin… et moi lisant à l’abri. C’était exquis, royal. J’ai vécu 4 jours avec moi-même, sans autre échappatoire ou miroir que mes lectures et mes pensées. Je suis venue, j’ai lu, j’ai été conquise. Merci pour cette expérience qui m’a remis les pendules de la Vie à l’heure. Je n’aurai pas cru à tant d’affinité avec la solitude, tant d’acceptation et de plaisir à être en ma seule présence. Le confort de l’autre, maquillage parfois grossier de mes inconforts personnels. Avec l’autre, je ne réfléchis pas. En sa présence, mes divagations reculent comme la mer sur le sable. Je m’emporte, me déporte mais ne suis pas, là. Ces 4 jours, J’ETAIS. J’ai lu « Kafka sur le rivage » de Haruki Murakami et la quête du jeune adolescent, son amour de la lecture, ses rêves troublants résonnaient au présent, mon présent. J’ai aimé les métaphores, les enseignements, le flou réel, imaginaire, spirituel, prosaïque. J’avais soif de mots, d’idées, d’univers, de rêveries, de sorties de « mon quotidien ». En quelques jours, j’ai lu 3 livres… comme pour oublier une réalité triste à vivre (le suicide de mon amie, le départ d’un amoureux). Oui, il y a Cloé. Elle adorait lire et voyager. Je fais vivre ses parts d’elle, un lègue. Ceux qui l’aime en hériteront. Depuis juin, j’étais emberlificotée dans mes sentiments, sensations, croyances… Je ne sais quel mot mettre sur comment mes pensées se sont alignées pour faire un TRI parfait. Comme si le sommeil et le vide, le ne-rien-faire avaient permis un rangement automatique de mon état d’esprit et de mes humeurs. Au 5ème jour, je me suis levée femme épajouissante et agissante, sans aucun doute. Suis-je prête ? Au-delà des conventions ? Des quand dira-t-on ? Suis-je prête à prendre mon ENVOL ?   GRATITUDE Merci pour ces 4 merveilleux jours en ma compagnie: je m’aime et je suis aimé Merci à la pluie, la chaleur, la fraicheur, les feuilles de laurier à ma fenêtre Merci à l’Amour qui m’envahit et qui m’environne Merci infiniment à mes rêves, aux hommes de ma vie, à ma famille et mes ami-e-s Merci à Cloé Merci à l’Evidence et l’intuition

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Pourquoi continuer à idéaliser ce qui n’est pas ?

Voici une question qui m’a été posée en séance par une cliente, un an après une fausse couche. Comment ne pas idéaliser ce qui n’est pas et pourquoi continuer à se faire souffrir avec ? Le silence est entré en moi…cette question m’a laissé sans réponse pour ne pas dire sans voix. Je me suis rendue compte qu’elle résonne en moi, personnellement et aussi en tant qu’accompagnante en développement personnel. Comment effacer les images de vie heureuse avec un bébé dans les bras quand ça n’existe pas pour soi ? Comment continuer à aimer son quotidien quand on s’est rêvé autrement, mieux, dans l’assurance que ce serait beau et bon si… ? Comment ne pas en souffrir quand on s’est cru/vu « si proche » du rêve réalisé ? Comment accepter que « ce rêve parfait » nous soit refusé à NOUS (alors on se sent victime du Grand Tout appelé Univers, Dieu ou Autre) quand il parait si simple et accessible pour d’autres ? Tous les sujets peuvent être concernés : l’amour, la relation de couple, donner la vie à un enfant, l’argent, la stabilité professionnelle, l’épanouissement… La question se pose et me pose. J’observe, là, depuis le début d’année environ, qu’il y a un conflit entre mon choix de croire et nourrir mes rêves et celui d’accepter ma réalité sur l’instant. Nourrie profondément par les effets positifs de la loi d’attraction, j’ai posé des rêves vibrants en moi qui ont germés et sont devenus des faits de ma vie réelle. J’ai ainsi rayonné la plénitude, la satisfaction, l’assurance que la vie est magi-fique. Voici ma philosophie :   Depuis de nombreuses années, la transformation positive, la résilience m’inspirent, m’animent comme vous pouvez le constater avec ce blog. Ce qui est un obstacle, une contrainte devient un tremplin de transformation. De l’ « échec », j’en suis ressortie à plusieurs reprises « victorieuse », grandie, renforcée. Je m’avoue très peu souvent vaincue en amour, amitié, professionnellement (sauf pour le sport…haha ! J’avoue). Je suis branchée sur le mode « solutions » même si ce sont de plus en plus de solutions inspirées, provenant de méditations ou de visualisations… Mais pourquoi continuer à idéaliser, chérir ce qui n’est pas là, et surtout si ça se vit en souffrance ? J’ai touché du doigt un joli rêve qui s’est effondré en quelques semaines chrono. En juin 2011, idem. Je sens qu’au moment où cet évènement précieux se jouait, moi, je le vivais dans ma tête aussi. A coller les morceaux avec l’image idyllique que j’en avais. Ca devait ressembler à mon grand plan ! Et la frustration, telle une torture est arrivée. Distorsion entre le rêve et ma réalité sur l’instant. Quand j’ai commencé à sentir les tensions, les crispations… j’ai cherché soit à étouffer les sensations (en 2011) soit à trouver des solutions en moi. J’ai fait de mon mieux pour libérer le stress émotionnel et voir les résonances avec mon passé (j’applique sur moi ce que je prodigue à mes clients). J’ai discuté beaucoup avec ma soeur pour analyser, voir autrement…Bref, je n’ai pas lâcher et surtout, je ne me suis pas lâchée la grappe. Et parfois ça m’a aidé et parfois, les difficultés revenaient, ma frustration grandissait. Et j’étais encore en mode « solutions » pour que le rêve colle à ma réalité. « C’est absolument merveilleux de transcender nos peurs et de gravir nos montagnes intérieures, bien sûr. Mais c’est merveilleux seulement si ça nous fait du bien » Que diriez-vous de vous libérer du besoin de changer, quand le prix à payer est trop élevé ? » Marie-Pier Charron Le proverbe « Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort » m’a construite. Avant ma quête de sens personnelle, j’étais dans un rapport de force avec les limites, les obstacles, les difficultés. J’appelle ça « le mode guerrière ». Depuis 4-5 ans, c’est l’amour et le pardon qui m’aident à transcender ce qui m’arrive de difficile. Et le TEMPS ! Sur la voie de la guerrière pacifique ? Cependant, aujourd’hui, je suis à bout (et au bout) d’un fonctionnement, je le sens bien. J’ai en quelques semaines, « perdu » l’homme qui avait déclenché ce coup de coeur dont j’ai témoigné dans l’article précédent (il est parti vers d’autres contrées) et « perdu » une amie chère qui s’est suicidée par pendaison. J’ai la rage ! Là, oui. Je suis en train d’apprendre une nouvelle leçon, qui n’est ni lutter ni accepter par la force d’amour mais ABANDONNER. Oui, le mot est lâché. Abandonner… Ne plus idéaliser ce qui n’est pas mais s’abandonner à ce qui est. Ne rien décider, ni changer, ne pas trouver de solution, ne pas chercher à modifier… juste (et là ce mot devient une montagne pour moi… « juste ») abandonner, laisser faire, ne pas savoir, laisser la vie, le temps ajuster les choses et avancer. Oula ! La femme dynamique, proactive, moteur a les neurones qui chauffent avec cette expérience. Et pourquoi pas lâcher Sabah ? Et pourquoi pas plonger dans l’expérience de l’instant sans la juger, la calibrer, l’analyser, la classifier d’après mon passé et mes aspirations futures ? Et si le meilleur pour moi était de dire un vrai OUI quoi qu’il arrive, quoi qu’il se présente à moi ? Là, chers lecteurs et chères lectrices, de nombreuses peurs frappent à ma porte. Et le processus se vit en moi… Les questions restent ouvertes et je partage avec vous le fait que j’expérimente. J’ai lu un article de Marie-Pier Charron qui traite très bien de cette nouvelle leçon de vie : Et s’il fallait « juste » abandonner ? Il y a probablement des peurs ou des blocages dont vous essayez de vous défaire depuis longtemps, sans grand succès. Vous ne savez pas trop comment y arriver, et vous essayez tout de même courageusement, mais rien ne semble fonctionner. Votre libération n’arrive jamais à la cheville de votre frustration. En fait, le sentiment d’échec et d’impuissance pèse encore plus lourd que le problème dont vous souhaitez vous libérer. Voici une option que vous n’avez peut-être pas osé considérer : abandonner. Oui, simplement

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Comment dire à un homme qu’on l’aime ?

J’ai l’évidence à portée de coeur. Les mots suivants sont ceux qui émergent le plus sincèrement du monde. De mon monde. De celui dont j’extrais la quintessence de qui je suis. Je suis amoureuse. Est-ce une étiquette ? Une définition ? Un état passager ? Une lubie ? Je suis. Déjà. C’est un bon premier pas pour me définir. Amoureuse est la plus subtile et véritable définition de ce que je ressens mais aussi de ce que je vibre. Je reçois et je donne. Je réceptionne et j’émane. Quelle manne, quelle richesse! Je goûte ce que la vie, l’univers, Dieu, où je ne sais qui encore a conçu de plus précieux. C’est une ravissement. C’est une célébration au quotidien. Du champagne à volonté et ma fontaine de jouissance me semble aujourd’hui intarissable.   J’avançais il y a quelques temps dans un désert amoureux. Non pas un désert d’amour car j’ai aimée, je suis aimée et j’aime en retour. Mais un désert amoureux. Amoureux est un mot subtil et si précieux. L’entendez-vous ? Amour-heureuse, âme ou rieuse. C’est depuis les derniers articles mon sujet de prédilection car je ne trouve rien de plus vivant en moi, de plus animant. Je suis amoureuse. Un homme fait aujourd’hui vibrer la corde qui me fait sonner la note juste, celle de la femme plurielle et singulière que je suis. Je suis entraînée sur sa vague. J’ai plongé. Je surfe. Je nage. Je me prélasse dans l’eau en position de l’étoile. Je regarde le ciel et je ris. Je souris. Je sais. Je sens. Je vois. J’entends. Je suis complète. Complète. J’ai eu l’immense honneur de me sentir complète avant de rencontrer cet homme. J’ai dégusté dans mon ventre la qualité parfaite d’unité à moi-même, d’amour de soi. Sans autosatisfaction ou orgueil. Juste le plaisir pur d’être la femme de ma vie, unique, brillante, joyeuse, créative, comblée. Et entière, fière comme Artaban(e), j’ai avancé dans ma vie. Et mon chemin se faisait sans le savoir avec celui d’un homme à des milliers de kilomètres d’ici. Nos pas se sont rejoints sur un pari, à Paris. Et l’envolée a été lyrique. Beethoven? Chopin? Je ne connais pas assez ces œuvres pour vous emporter dans la mélodie qui m’a habitée quand nos lèvres se sont frôlées et qui se transforme en symphonie de jour en jour. Je sais juste que l’accord a été trouvé. Étonnamment. Je suis la première surprise. Mais l’accord majeur a été trouvé. Pourquoi l’écrire ? Pourquoi maintenant ? N’est-ce pas précipité ? Comment le principal concerné va le prendre ? Suis-je folle ? Est-ce que je mets la charrue avant les bœufs? Pour vivre heureux, faut-il vivre cachés ? Oui, je me pose ces questions mais aucune n’a à l’instant où j’écris de prise sur moi, mon corps ou mon esprit. Je me sens libre de ma plénitude. Je la vis sans et avec cet homme fantastique. Le sait-il ? Peut-être. En tous cas, je ne tais pas ce que je sens. Le premier homme de ma vie a été tout simplement une œuvre magistrale en marche, un art en action. Et j’étais la plus grande fan. Spectatrice beaucoup. Amatrice infiniment. Amoureuse évidemment. Cependant, aujourd’hui, cet amour a un goût encore inconnu dans ma palette des saveurs. Je suis à la fois la cuisinière en chef, le critique culinaire et celle qui se fait cuisinée. Je suis à toutes les étapes, à tous les étages, je n’ai jamais encore connu une telle unité avec l’inconnu. Je me sens riche. Je n’ai jamais aussi bien porté mon prénom de reine. Et toi, mon roi, je nous sens portés dans la main de Dieu et unis dans son regard infini. L’univers a dit OUI à nos noces bien avant notre rencontre. Je souris de tant de complicité. C’est co(s)mique ! Alors, à toi cher et précieux nouvel homme de ma vie, je te propose une aventure : celle du « je ne sais pas » qui sait et qui sourit. Celle de l’amour qui s’oublie et qui se vit avec folie. Celle du ici et maintenant connecté à l’éternité. Celle des miracles parce qu’on y croit. Celle de la clarté dans le contraste. MERCI. MERCI à moi, à toi, à nous. Que l’amour rayonne pour tous. Ça change le monde. Et pas que le mien, j’en suis sûre.

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