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Pourquoi continuer à idéaliser ce qui n’est pas ?

Voici une question qui m’a été posée en séance par une cliente, un an après une fausse couche. Comment ne pas idéaliser ce qui n’est pas et pourquoi continuer à se faire souffrir avec ? Le silence est entré en moi…cette question m’a laissé sans réponse pour ne pas dire sans voix. Je me suis rendue compte qu’elle résonne en moi, personnellement et aussi en tant qu’accompagnante en développement personnel. Comment effacer les images de vie heureuse avec un bébé dans les bras quand ça n’existe pas pour soi ? Comment continuer à aimer son quotidien quand on s’est rêvé autrement, mieux, dans l’assurance que ce serait beau et bon si… ? Comment ne pas en souffrir quand on s’est cru/vu « si proche » du rêve réalisé ? Comment accepter que « ce rêve parfait » nous soit refusé à NOUS (alors on se sent victime du Grand Tout appelé Univers, Dieu ou Autre) quand il parait si simple et accessible pour d’autres ? Tous les sujets peuvent être concernés : l’amour, la relation de couple, donner la vie à un enfant, l’argent, la stabilité professionnelle, l’épanouissement… La question se pose et me pose. J’observe, là, depuis le début d’année environ, qu’il y a un conflit entre mon choix de croire et nourrir mes rêves et celui d’accepter ma réalité sur l’instant. Nourrie profondément par les effets positifs de la loi d’attraction, j’ai posé des rêves vibrants en moi qui ont germés et sont devenus des faits de ma vie réelle. J’ai ainsi rayonné la plénitude, la satisfaction, l’assurance que la vie est magi-fique. Voici ma philosophie :   Depuis de nombreuses années, la transformation positive, la résilience m’inspirent, m’animent comme vous pouvez le constater avec ce blog. Ce qui est un obstacle, une contrainte devient un tremplin de transformation. De l’ « échec », j’en suis ressortie à plusieurs reprises « victorieuse », grandie, renforcée. Je m’avoue très peu souvent vaincue en amour, amitié, professionnellement (sauf pour le sport…haha ! J’avoue). Je suis branchée sur le mode « solutions » même si ce sont de plus en plus de solutions inspirées, provenant de méditations ou de visualisations… Mais pourquoi continuer à idéaliser, chérir ce qui n’est pas là, et surtout si ça se vit en souffrance ? J’ai touché du doigt un joli rêve qui s’est effondré en quelques semaines chrono. En juin 2011, idem. Je sens qu’au moment où cet évènement précieux se jouait, moi, je le vivais dans ma tête aussi. A coller les morceaux avec l’image idyllique que j’en avais. Ca devait ressembler à mon grand plan ! Et la frustration, telle une torture est arrivée. Distorsion entre le rêve et ma réalité sur l’instant. Quand j’ai commencé à sentir les tensions, les crispations… j’ai cherché soit à étouffer les sensations (en 2011) soit à trouver des solutions en moi. J’ai fait de mon mieux pour libérer le stress émotionnel et voir les résonances avec mon passé (j’applique sur moi ce que je prodigue à mes clients). J’ai discuté beaucoup avec ma soeur pour analyser, voir autrement…Bref, je n’ai pas lâcher et surtout, je ne me suis pas lâchée la grappe. Et parfois ça m’a aidé et parfois, les difficultés revenaient, ma frustration grandissait. Et j’étais encore en mode « solutions » pour que le rêve colle à ma réalité. « C’est absolument merveilleux de transcender nos peurs et de gravir nos montagnes intérieures, bien sûr. Mais c’est merveilleux seulement si ça nous fait du bien » Que diriez-vous de vous libérer du besoin de changer, quand le prix à payer est trop élevé ? » Marie-Pier Charron Le proverbe « Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort » m’a construite. Avant ma quête de sens personnelle, j’étais dans un rapport de force avec les limites, les obstacles, les difficultés. J’appelle ça « le mode guerrière ». Depuis 4-5 ans, c’est l’amour et le pardon qui m’aident à transcender ce qui m’arrive de difficile. Et le TEMPS ! Sur la voie de la guerrière pacifique ? Cependant, aujourd’hui, je suis à bout (et au bout) d’un fonctionnement, je le sens bien. J’ai en quelques semaines, « perdu » l’homme qui avait déclenché ce coup de coeur dont j’ai témoigné dans l’article précédent (il est parti vers d’autres contrées) et « perdu » une amie chère qui s’est suicidée par pendaison. J’ai la rage ! Là, oui. Je suis en train d’apprendre une nouvelle leçon, qui n’est ni lutter ni accepter par la force d’amour mais ABANDONNER. Oui, le mot est lâché. Abandonner… Ne plus idéaliser ce qui n’est pas mais s’abandonner à ce qui est. Ne rien décider, ni changer, ne pas trouver de solution, ne pas chercher à modifier… juste (et là ce mot devient une montagne pour moi… « juste ») abandonner, laisser faire, ne pas savoir, laisser la vie, le temps ajuster les choses et avancer. Oula ! La femme dynamique, proactive, moteur a les neurones qui chauffent avec cette expérience. Et pourquoi pas lâcher Sabah ? Et pourquoi pas plonger dans l’expérience de l’instant sans la juger, la calibrer, l’analyser, la classifier d’après mon passé et mes aspirations futures ? Et si le meilleur pour moi était de dire un vrai OUI quoi qu’il arrive, quoi qu’il se présente à moi ? Là, chers lecteurs et chères lectrices, de nombreuses peurs frappent à ma porte. Et le processus se vit en moi… Les questions restent ouvertes et je partage avec vous le fait que j’expérimente. J’ai lu un article de Marie-Pier Charron qui traite très bien de cette nouvelle leçon de vie : Et s’il fallait « juste » abandonner ? Il y a probablement des peurs ou des blocages dont vous essayez de vous défaire depuis longtemps, sans grand succès. Vous ne savez pas trop comment y arriver, et vous essayez tout de même courageusement, mais rien ne semble fonctionner. Votre libération n’arrive jamais à la cheville de votre frustration. En fait, le sentiment d’échec et d’impuissance pèse encore plus lourd que le problème dont vous souhaitez vous libérer. Voici une option que vous n’avez peut-être pas osé considérer : abandonner. Oui, simplement

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Comment dire à un homme qu’on l’aime ?

J’ai l’évidence à portée de coeur. Les mots suivants sont ceux qui émergent le plus sincèrement du monde. De mon monde. De celui dont j’extrais la quintessence de qui je suis. Je suis amoureuse. Est-ce une étiquette ? Une définition ? Un état passager ? Une lubie ? Je suis. Déjà. C’est un bon premier pas pour me définir. Amoureuse est la plus subtile et véritable définition de ce que je ressens mais aussi de ce que je vibre. Je reçois et je donne. Je réceptionne et j’émane. Quelle manne, quelle richesse! Je goûte ce que la vie, l’univers, Dieu, où je ne sais qui encore a conçu de plus précieux. C’est une ravissement. C’est une célébration au quotidien. Du champagne à volonté et ma fontaine de jouissance me semble aujourd’hui intarissable.   J’avançais il y a quelques temps dans un désert amoureux. Non pas un désert d’amour car j’ai aimée, je suis aimée et j’aime en retour. Mais un désert amoureux. Amoureux est un mot subtil et si précieux. L’entendez-vous ? Amour-heureuse, âme ou rieuse. C’est depuis les derniers articles mon sujet de prédilection car je ne trouve rien de plus vivant en moi, de plus animant. Je suis amoureuse. Un homme fait aujourd’hui vibrer la corde qui me fait sonner la note juste, celle de la femme plurielle et singulière que je suis. Je suis entraînée sur sa vague. J’ai plongé. Je surfe. Je nage. Je me prélasse dans l’eau en position de l’étoile. Je regarde le ciel et je ris. Je souris. Je sais. Je sens. Je vois. J’entends. Je suis complète. Complète. J’ai eu l’immense honneur de me sentir complète avant de rencontrer cet homme. J’ai dégusté dans mon ventre la qualité parfaite d’unité à moi-même, d’amour de soi. Sans autosatisfaction ou orgueil. Juste le plaisir pur d’être la femme de ma vie, unique, brillante, joyeuse, créative, comblée. Et entière, fière comme Artaban(e), j’ai avancé dans ma vie. Et mon chemin se faisait sans le savoir avec celui d’un homme à des milliers de kilomètres d’ici. Nos pas se sont rejoints sur un pari, à Paris. Et l’envolée a été lyrique. Beethoven? Chopin? Je ne connais pas assez ces œuvres pour vous emporter dans la mélodie qui m’a habitée quand nos lèvres se sont frôlées et qui se transforme en symphonie de jour en jour. Je sais juste que l’accord a été trouvé. Étonnamment. Je suis la première surprise. Mais l’accord majeur a été trouvé. Pourquoi l’écrire ? Pourquoi maintenant ? N’est-ce pas précipité ? Comment le principal concerné va le prendre ? Suis-je folle ? Est-ce que je mets la charrue avant les bœufs? Pour vivre heureux, faut-il vivre cachés ? Oui, je me pose ces questions mais aucune n’a à l’instant où j’écris de prise sur moi, mon corps ou mon esprit. Je me sens libre de ma plénitude. Je la vis sans et avec cet homme fantastique. Le sait-il ? Peut-être. En tous cas, je ne tais pas ce que je sens. Le premier homme de ma vie a été tout simplement une œuvre magistrale en marche, un art en action. Et j’étais la plus grande fan. Spectatrice beaucoup. Amatrice infiniment. Amoureuse évidemment. Cependant, aujourd’hui, cet amour a un goût encore inconnu dans ma palette des saveurs. Je suis à la fois la cuisinière en chef, le critique culinaire et celle qui se fait cuisinée. Je suis à toutes les étapes, à tous les étages, je n’ai jamais encore connu une telle unité avec l’inconnu. Je me sens riche. Je n’ai jamais aussi bien porté mon prénom de reine. Et toi, mon roi, je nous sens portés dans la main de Dieu et unis dans son regard infini. L’univers a dit OUI à nos noces bien avant notre rencontre. Je souris de tant de complicité. C’est co(s)mique ! Alors, à toi cher et précieux nouvel homme de ma vie, je te propose une aventure : celle du « je ne sais pas » qui sait et qui sourit. Celle de l’amour qui s’oublie et qui se vit avec folie. Celle du ici et maintenant connecté à l’éternité. Celle des miracles parce qu’on y croit. Celle de la clarté dans le contraste. MERCI. MERCI à moi, à toi, à nous. Que l’amour rayonne pour tous. Ça change le monde. Et pas que le mien, j’en suis sûre.

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Great’itude for 2016

Lettre ouverte à mon amie 2016 « Chère année 2016, Je suis heureuse de t’écrire. Il est 4h36 du matin et nous sommes le 6 janvier 2017. Je suis sur mon nuage depuis quelques jours, et je vois bien que j’ai du mal à me projeter sur 2017 tant tu m’as comblée cette année. Mon coeur et mon esprit (qui s’amusent à se réveiller à 3h du mat) tiennent à te remercier. 2016, tu as été pour moi une année d’espoir et de réalisations. Je t’ai tant demandé : le lancement en toute fluidité de mon activité de kinésiologie, une meilleure alimentation, un cabinet de consultation qui me ressemble, l’énergie de méditer régulièrement, l’amour d’un homme royal, la santé pour ma mère, la complicité renouvelée avec ma famille proche, plus de joie et de partages avec mes ami-e-s, l’abondance à tous points de vue, pratiquer l’anglais, participer à la puissance et la féerie d’Imagyna les jours J, voyager en Irlande pour me ressourcer, voir les dauphins, reconnaitre ma mat(é)ternité, riiiiiiire, jouer, jouir… En t’écrivant, j’ai le sentiment que la liste est longue et pourtant, toutes mes demandes étaient mûrement senties en moi, ni trop, ni trop peu. Tu m’as comblée. Tout ce dont je t’ai fait la demande a vu le jour et bien plus encore dans mon quotidien. Tu serais un être humain 2016, je te prendrais dans mes bras, chaleureusement et pleurerais. Je pleurerais de joie certes, mais aussi de soulagement. Car, j’ai fermé la porte, j’ai clôturé des mécanismes, des histoires, des croyances. J’ai jeté des doutes aux orties et j’ai choisi, chemin faisant, de suivre mes intentions et mes intuitions. Ça n’a pas été rose tous les jours mais le ciel sincèrement était toujours bleu au-dessus de mes nuages. 2016, j’ai découvert avec toi que voyager, partir, découvrir, c’était au quotidien. Pas à l’autre bout du monde, mais ici, à Nantes, avec ceux que j’aime, avec les clients que j’accompagne, avec ma ville… avec moi-même. Chaque jour est devenu pour moi une découverte. Et j’ai appris à m’aimer telle que je suis sans conditions et en toutes circonstances. Oui, j’en ai rêvé, 2016 l’a fait ! Est-ce orgueilleux, présomptueux, excessif, outrageux, une nourriture de plus pour l’égo de s’aimer ? Who knows ?… Ce que je sais par expérience maintenant, c’est que m’aimer telle que je suis sans conditions et en toutes circonstances a été un vœu intense qui m’a sacrément challenger et que le jour où la mémé en moi a décidé de s’aimer… j’ai atteint les étoiles et d’en haut, je prends le thé avec la Lune. Le plus grand voyage que je me propose depuis plusieurs années, c’est celui qui sur le papier parait aussi long que le trajet de la terre à la lune : le chemin vers soi. Et pourtant… est-ce véritablement si loin ?   2016, tu as été une année de deuils et séparations. Tu m’as invitée à lâcher, vraiment. Tu m’as dit qu’il était temps de faire les derniers aurevoirs. Je n’y croyais pas à l’idée de clôturer une histoire pour ouvrir un nouveau chapitre. Et pourtant j’ai vu deux grandes pages blanches devant moi. C’est vrai… de nouvelles histoires peuvent s’écrire tant j’ai fait l’expérience d’abandonner. Abonner quoi, me diras-tu ? Abandonner des croyances collectives fortes. Non pas par simple esprit de contradiction, mais pour respecter mes désirs. Cette année, j’ai divorcé dans la joie ! Nous avons célébré avec mon ex-mari notre séparation avec nos amis un soir d’été et au champagne 😉 J’ai abandonné aussi le fait rester dans une relation de couple par confort. J’ai fait le choix que l’amour-amoureux prime dans ma vie et que je préfère vivre sans compagnon que sans paillettes dans le cœur. J’ai abandonné le principe de l’effort, de forcer mon rythme, forcer les choses dans la vie. J’ai appris et en fait, j’apprends et j’expérimente encore, à laisser fondre la résistance en moi. A ne pas contrer, mais la laisser m’envahir complètement jusqu’à dissolution. C’est pas agréable je t’assure ! Mais, c’est sans effort. En tout cas, je fais au mieux. Et quand ça butte encore, je me demande « Quel est véritablement mon but? Est-ce la bonne direction? ». 2016, grâce et avec toi, j’ai abandonné le fait de croire que je ne sais pas parler anglais, ni jouer de la musique, ni chanter. J’ai abandonné la croyance que c’est pour les autres et qu’il faut être au top pour s’exprimer via ces 3 choses. Alors, j’apprends encore…je suis sur le chemin…et tant mieux. Je sens véritablement que tu m’as aidée à mieux régler mon GPS interne. Avec toi 2016, je suis allée dans les paramètres et j’ai squeezé le mode « par défaut » proposé par le fabricant. Alors, ce que tu m’as permis d’abandonner a laissé place à d’autres choses, des choses qui aujourd’hui m’enthousiasment, me ravissent, me font délirer, vibrer. 2016, j’ai ouvert la porte avec toi à l’assurance que mes intuitions et mes sensations sont plus vraies que nature. J’ai plus que j’aimais cette année, acquis la conviction que « Quand je sens, je sais. J’aime donc je sème. Je suis donc j’agis ». 2016, tu m’as permis de laisser la place à encore davantage de simplicité et de rires. Je me sens plus forte tout en m’autorisant à être vulnérable. Et j’apprends beaucoup des femmes qui m’entourent. Cette année, je suis beaucoup sortie, j’ai fait de nombreuses rencontres, j’ai encore mieux trouver ma place dans le groupe, j’ai davantage gagné en paix avec la guerre dans le monde, l’état de la planète, les injustices…j’ai un panthéon de personnes inspirantes que je découvre sur youtube ou en vrai et ça m’anime. Je dis plus souvent « oui » aux occasions, propositions qui se présentent à moi et je laisse la vie arranger le « comment ». Je ne saurais décrire ou lister tout ce que tu m’as apporté et tout ce qui s’inscrit comme dans mon ADN. 2016, je te dis MERCI parce que c’est toi. Parce que tu es unique. Parce que

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Le jour où j’ai joué avec ma vie

J’ai joué petite, beaucoup. Peu avec des jouets à proprement parlé. Je jouais davantage avec mon esprit, ma tête foisonnait car entre autres, l’ennui habitait notre appartement. Surtout le mercredi après-midi quand les copines avaient leurs activités. Je ne m’inventais pas des vies avec mes poupées, la mienne s’inventait en moi au fil de mes pensées fulgurantes. Je me souviens d’un jour, j’étais devant la télé du salon, je regardais les pubs… et j’ai rigolé, beaucoup, spontanément. Ca a fait tilt ce jour là ! J’étais assise au sol, sur le tapis, les jambes croisées en lotus, et cette pensée m’est venue « Il y a quelqu’un qui a conçu cette pub, tu ne le vois pas, il ne te connait pas, mais il te fait rire. » La seconde d’après je me suis dit « Un jour, je ferai la même chose ». J’avais 6 ans. Il m’a fallu quelque années pour mettre un nom sur ce métier: c’était publicitaire. A 14 ans, mon jeu continuait car j’avais eu l’opportunité de faire une semaine de stage en agence à Paris, dans un cadre magnifique. Je me suis tellement amusée, c’était comme une récréation ! Tout était parfait pour moi. J’ai conçu des fausses annonces, participé à des réunions, vu mes premières retouches sur photoshop… Le vendredi de fin de stage, je rentrais chez moi et dans le métro, j’ai pleuré de joie avec au fond de moi, une détermination sans faille pour faire ce métier. A 21 ans, je suis embauchée comme conceptrice-rédactrice à Nantes. Et j’ai créé, créé, avec des hauts et débats. J’ai changé tous les 4 ans à peu près d’agence, et je suis arrivée par une suite de synchronicités chez LOOM. Et là, dès les premiers mois, je me suis rendue compte que je vivais mon rêve de petite fille. Je m’amusais et mes pubs faisaient rire ou réagir. Au bout de 6 mois, dans cette agence au cadre magnifique, avec des collègues enthousiasmants, des clients collaboratifs et un directeur de création parfait, une nouvelle pensée fulgurante et décisive est passée « C’est le top ici. Ce sera ma dernière agence ». Je n’avais pas compris cette pensée mais la petite fille qui avait été derrière son écran TV et l’adolescente en stage d’observation à Paris, elles savaient. Le jeu, enfin, cette partie là, s’arrêtait avec beaucoup de plaisir. Il n’y avait pas plus d’enjeux. Je me souviens d’un autre jour, où j’étais appuyée contre mon lit et mon ennui, à regarder la ciel bleu par la fenêtre de ma chambre. Nous habitions au 7ème étage, dans la 15ème arrondissement, j’avais vue sur les toits de Paris et un bout de la tour Montparnasse. A ce moment là, j’habitais pleinement ce temps vide, ce temps où ni ma mère avec ses tâches ménagères, ni ma sœur avec ses préoccupations d’adolescente ne me dérangeaient. Je rêvassais…quand cette pensée, aboutissement de plusieurs autres, est venue me frapper : « J’ai 10 doigts. Je peux conquérir le monde comme Alexandre le Grand seulement avec mes 10 doigts ». Je regardais avec intensité mes paumes de main. Je sentais de l’exaltation, un flux me parcourir et je souriais. J’avais 8-9 ans. Quelle pensée énigmatique ! C’était quoi le jeu ? Il m’a fallu entrer les deux pieds et deux mains dans ma formation en kinésiologie pour comprendre. C’était lors d’un stage appelé « Cercle de vision ». J’ai reconnecté, en m’amusant, à cette part d’Alexandre le Grand, à ce souvenir de mains… Et j’ai saisi l’idée ! Mon terrain de jeu, c’est la kinésiologie. Les règles : utiliser mes mains pour tester une personne et l’aider quelque soit son origine ou sa langue. Jusqu’où c’est possible de pratiquer : le bout du monde ! Chers et chères vous qui me lisez, je suis en plein dans le jeu. Je joue cette partie qui commence et qui me fait rêver à communiquer mon approche ici et là, des États-unis en passant par le Maroc, de l’Australie à pourquoi pas la Scandinavie. Qui sait ? Ma chandelle intérieure en vaut sûrement le jeu !   J’avais 5 ans. C’est encore très clair dans mon esprit. Je jouais pour le coup avec des poupées, et il me semble que j’étais devant un miroir. Je me suis dit « Ah, ça doit être triste de ne pas avoir d’enfants. C’est dur de vivre sans ». Et cette pensée résonnait fort et je me la répétais souvent à cette époque. Va comprendre, Charles ! Ma mère était assistante maternelle, alors, des petiots, il y en avait beaucoup autour de moi, 5 jours sur 7. Seulement, cette pensée m’est revenue comme un boomerang quand moi-même j’ai mis en place une stratégie militaire pour AVOIR un enfant. Et oui, ma pensée, croyance était devenue quasi prophétique et là, il n’était plus question de jeu. Sauf le jour où… j’étais de passage à Paris, chez mon frère, seule un samedi après-midi, à regarder la chaine Planète. Il y avait un documentaire sur la reproduction chez les Lémuriens. Riez, riez… car il m’a suffit de voir ce documentaire pour qu’en rentrant chez moi, quelques semaines après, je tombe enceinte ! Les lémuriens m’avaient détendue avec la question. Une femelle ne met bas qu’une seule fois tous les 2-3 ans et la saison des amours, c’est une fois dans l’année pour eux. Pourquoi alors me mettre tant de pression quand moi j’ovule tous les mois ! J’ai ris. Seulement voilà, même après avoir goûté à cet esprit de jeu et légèreté, j’ai continué à prendre trop au sérieux cette pensée « ne pas avoir d’enfants, ça doit être triste ». J’ai fait une fausse couche et retomber enceinte a été plus que compliqué pendant un an. Pourquoi ces exemples ? Pour trois raisons, mais il pourrait y en avoir plus 😉 Ces flashbacks m’amènent à me demander: De quoi je rêvais enfant ? Quel est le talent, les talents, qui me nourrissaient et me rendaient plus grande de coeur et d’esprit que mon âge ne laissait supposer ? Quelles « visions » j’avais à

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Amoureuse ou âme heureuse ?

Je vous l’avoue, je perds la tête (et surtout, je me prends la tête) quand il s’agit de la question du coup de coeur amoureux, d’être amoureuse. Cet été, ça a été une obsession. Véritablement. Ca m’a tellement occupé l’esprit que j’en avais mal au ventre, que mes nuits étaient rudes et que mes repas devenaient insipides. Pourtant, j’étais en excellente compagnie amicale, le soleil brillait, et cette année, enfin, mon bikini m’allait plutôt bien ! Mais pourquoi tant de haine ?! Je vibrais intérieurement le manque. Le manque d’un boyfriend, d’une lovestory d’été, d’une histoire douce et joyeuse, de caresses délicates…de tout ce que mon corps avait reçu et connaissait par « coeur » mais ne vivait pas sur le moment. J’ai tellement été obsédée par cette idée : « je VEUX être amoureuse » que j’ai commencé à potasser un bouquin sur le paradoxe amoureux pour essayer de comprendre pourquoi scientifico-économiquement ça ne marchait pas pour moi ! J’abrutissais mon abrutissement et je voguais dans ma douleur infinie sans sortie de secours. J’ai repris souffle de façon insoupçonnée quand mon amie Jennifer, est venue me rejoindre en vacances. Nous avons ri ! Beaucoup. Nous avons pris un-deux-trois cafés sur la plage, nous avons marché et j’ai re-respiré. Le lendemain, j’ai eu le « coeur »age (courage) de prendre une feuille et un crayon pour aller voir ce que cachait mon désir d’être amoureuse. En voici la substantifique moelle en image (ne vous inquiétez pas, ça peut paraître nébuleux, mais c’est très clair) Au centre, mon désir et avec les flèches, je pose par écrit TOUT ce qu’il signifie, implique, crée pour moi sur le plan: physique, mental, émotionnel, énergétique et intuitif.   Pour moi, être amoureuse au niveau du corps physique ça crée: des papillons dans le ventre de la sexualité ++ de la douceur du dynamisme les yeux qui brillent des sourires et des rires une forme de danse de la vie, de l’amour Au niveau du plan mental, ça me rend: + créative bouillonnante (effervescence positive) moins préoccupée (car occupée par Mr X, l’amoureux) assurée, sans doute motivée + dans le lâcher-prise, l’abandon… Bref. Comme vous pouvez le lire sur l’image ci-dessus, ce désir crée différentes manifestations. Et en posant les choses, j’ai pu me rendre compte qu’il y avait des états sur lesquels JE POUVAIS QUELQUE CHOSE. C’était là, une question de choix. Me sentir soumise à ma propre attente et à un éventuel évènement extérieur miraculeux (l’homme idéal traversant toute la plage une rose entre les dents ) euh..comment vous dire…ça ne m’enchantait guère. Choisir plutôt que subir ! C’est ce que j’ai fait. Comment ? J’ai souligné les états d’Être que je peux nourrir moi-même : les sourires et rire le dynamisme la douceur la créativité l’assurance, la motivation le donner-recevoir actif la joie être rayonnante… et je me suis engagée à DANSER PLUS, AVOIR LES YEUX QUI BRILLENT (aller au musée, sortir dans les jardins, m’émerveiller des petites choses…) ET MIEUX MANGER. Sans m’en rendre compte, nous sommes en novembre soit 3 mois après la crise angoissante de cet été, et bien, la transformation s’est faite ! J’ai participé à un stage de danse en Ariège en octobre dernier et depuis, je danse tous les jours (à la maison ou ailleurs, dimanche compris… merci à mon groupe d’ami-e-s en danse libre sur Nantes) Je m’émerveille chaque jour spontanément. Ce n’est ni fabriqué, ni mental. Et depuis, des choses insolites m’arrivent façon Amélie Poulain. Exemple: semaine dernière, un jeune homme m’arrête en centre-ville et me propose de me déclamer un poème pour de l’argent. Mardi, j’ai fait une balade sensorielle dans Nantes les yeux bandés et des passants se sont prêtés au jeu. Ils m’ont chanté des chansons, et j’ai même dîner au restaurant comme ça ! La poésie de la vie est infinie ici à Nantes. Je le vois tous les jours. Dans la lumière du ciel le matin, dans les cafés qui réchauffent, dans les reflets de la Loire le soir à vélo, dans les sourires que je capte dans le tram ou bus, dans mes méditations que j’écoute en marchant… Pour l’alimentation, je me suis mise dans l’élan avec un programme gratuit en ligne : 21 jours pour manger sainement. Je n’ai pas tout fait mais ça m’a donné l’énergie de poursuivre avec 3 jours sur l’île de Groix pour pratiquer une mono-diète de raisins qui m’a apporté clarté et joie (merci Nathalie Foiret et le groupe de femmes présentes ) Que dire ! La transformation positive je la vis véritablement. La magie tient beaucoup à ce que je décide de choisir comme pensées sur le moment. Quand mes pensées vibrent le manque, je me sens en insécurité, dans l’incertitude, dans la stratégie et je verrouille tous les possibles. Si je prends le temps de m’en-tendre (et oui, la douceur est primordiale), alors j’écoute ce qui est important pour moi et je me demande: Quel est mon désir? Quel est mon besoin? Comment je peux y répondre? Et là, je suis guidée. Mon intention posée, mon intuition revient au galop. Les réflexions, les doutes et les labyrinthes mentaux que je construis moi-même repartent au box. A chaque instant, je suis créatrice de ma réalité. Je ne vis rien d’autre que mes limites si je me sens limitée. Je vis mon potentiel si je me sens illimitée. La kinésiologie m’apprend beaucoup sur l’adéquation entre l’Être et l’Agir. C’est pour moi, une voie de réalisation ! Rien n’est jamais acquis mais j’apprends (au présent du plus-que-présent) à aimer le chemin. Alors, aujourd’hui, je ne suis pas amoureuse d’un homme mais chaque jour, j’avance plus âme heureuse en moi-même ! Et je me suis surprise à voir mes yeux brillants ce soir, ce qui m’a donné envie d’écrire ce témoignage de transformation positive. A bon entendeurs/deuses…Salut ! Je vous souhaite le meilleur à chaque instant. Belle danse de vie à vous et beaucoup d’amour !!!  

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Je n’attendrai pas demain pour vivre une vie heureuse

Demain est déjà passé en vérité. Quand je me projette dans mon futur, les yeux fermés, je le sens réalisé, déjà présent. Mais comment est-ce possible quand à d’autres périodes de ma vie, le simple fait de me projeter sur faire une balade ou rester sous ma couette, acheter une baguette ou faire une diet était un « problème » et tout un programme à manager ? C’est parce que j’ai nourri ! Nourri qui, quand, comment? J’ai nourri ma f(l)amme intérieure, celle qui éclaire mes doutes et reconnait mes chagrins. Celle qui SAIT sans juger, sans travestir non plus. Je ne connais rien de plus véritable aujourd’hui que l’Être, cette f(l)amme qui brûle en moi. Elle est moi, je suis elle. C’est la f(l)amme de ma vie ! Je suis amoureuse d’elle et nous formons un couple heureux. Nourri quand ? Depuis que j’ai ressuscité. Je suis morte à moi-même quand le premier fœtus qui a entendu ma demande, s’est installé en moi. A quelques semaines, il a finalement pris la poudre d’escampette, et avec lui mes certitudes, mes habitudes, mes conventions, mes croyances. Ça a été le premier effondrement réel de mon existence. Et un an après la fausse couche, j’ai ressuscité à la vie, à moi-m’aime en sentant l’Être en moi, la vie en moi. Depuis, je ne l’ai plus quitté. Malgré les tempêtes qui ont suivies, ça allait, le navire avait de nouveau son capitaine. Comment je nourris mon Être ? A la plume ! Avec mes mots. Ma poésie. Le sens. L’émerveillement. La découverte et le désir de mieux me co-naitre. La complicité aussi avec mon entourage. Ma famille, plus que jamais. Mes ami-e-s, et c’est insoupçonné cette puissance qu’ils/qu’elles m’offrent. La méditation, médiateur direct entre l’Être et le paraître. La danse sous toutes ses formes, coutures et déconfitures. Le rire, infini et magique qui résonne jusque dans les constellations les plus lointaines. Les cycles de 21 jours pour se transformer et garder le cap, la co-création et les synchronicités. l’Amour comme seul engagement. Alors, tout ça me parait être le bout du monde écrit sur écran. On dirait une fois de plus des listes de TO DO pour être heureux. Je ne choisi pas de vous parler du comment exclusivement aujourd’hui. Je sens juste le désir de témoigner, la justesse du partage. Je veux vivre une vie heureuse. Et demain est déjà passé. Je vis au plus que présent de la perfection. Chaque instant se goute, se jouit, m’enthousiasme comme me dérange, me panique, me confond comme m’exalte. JE DANSE. J’ai mis plusieurs années à retrouver la danseuse de la vie en moi. Celle qui dit OUI quand le mental dirait « peut-être », ou « non ». Celle qui CROIT au lieu de se méfier et de ne voir que ses peurs. Mes doutes sont devenus mes joies. Mes obstacles sont devenus mes croissances. Mes limites, mes ouvertures. Et JE DANSE. J’apprends à aimer le « je ne sais pas » et à cultiver le « OUI ». Je m’enseigne à moi-même ce que j’apprends aux autres, ce que je défends et partage. Je suis en process et j’aime ça. J’ai l’Être qui palpite et le cœur comme repère. Et j’avance. Chaque aujourd’hui de ma vie est inédit, je peux vivre le meilleur alors, voilà pourquoi je n’attendrai pas demain pour vivre une vie heureuse. Je suis la femme de ma vie et c’est sacrément transformateur ! Je vous embrasse chaudement.

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